LE THÉ DES MARRAINES
De paroles convervées en murmures, de gestes élancés à la démarche sure, elle indique la voie des grands thés : prestance, bienveillance et bienheureuse nécessité. Oui, la bonne fée ne saurait se soustraire au plus traditionnel des thés dont l’écorce revêt une cape nocturne. Lueur vive en temps opaques, elle ne sait proférer que de justes paroles : “le Darjeeling ne peut venir à manquer”. Tout palais qui se tient, toute amitié qui s’entretient, se doit d’en faire la rencontre. De surcroît, il descend d’une récolte de seconde lignée, source privilégiée tant florale que corsée. Enfin, la voici qui s’attelle à l’ouvrage, cette marraine confidente et simple de bonté, bénit ici la bergamote chérie. La pointe d’agrumes est de coutume pour pallier à l’amertume de cet illustre patronyme.
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