COUVENT DES CARMÉLITES
Sous les encorbellements de pierres des arts romans et gothiques, les arômes douceâtres croissent dans le verger du prieuré. Le basilic, de vertu fraîche, se lie aux notes caractéristiques de la réglisse à l’intensité de tous les paradoxes, douce et amère. Anis, fenouil et l’étoile à huit branches – la badiane – renforcent par leurs partitions distinctes, mais concordantes, les pouvoirs gustatifs du “bois noir sucré”. La cannelle, en adjonction parfaitement soupesée, exhale de ses effluves lorsque la cloche, cachée dans la tourelle, sonne le jour.
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